(Le chant de coq local. De ma fenêtre qui donne sur un monastère. Entre cinq et six heures. Heureusement que je me lève tôt en ce moment.)
(Allez, je vais jouer un peu. Écoutez et essayez de deviner de quoi il s’agit. La solution sera pour la prochaine fois...)
(La réponse au son par un autre son... qui risque de ne pas vous aider davantage mais qui a une belle rythmique.
Ce son, se sont les batteurs d’or à Mandalay. Ceux sont eux qui fabriquent les feuilles d’or que l’on applique sur les bouddhas, les pagodes, etc. Voilà un métier que l’on ne connaît pas mais qui demande de sacrés bras...)
(Tiens, v’là la pluie...)
(Un peu de son parce qu’on voyage beaucoup avec les oreilles. Et les miennes rigolent quand elles entendent des reprises disco dans des bus...)
(... et mes oreilles rigolent encore quand, détachées de la civilisation, elles tentent de traduire des propos de basse-cour...
En fait, vraiment, je le savais mais c’est vrai de vrai, je vous le jure sur la tête de moi-même, le silence n’existe pas. En tout cas, pas ici.)
(Petit chant sacré dans la grotte à l’abri des bombes)
(C’était tellement fort, qu’on aurait cru à une alarme incendie. Et c’était dans le noir. Et si les insectes peuvent faire peur quand on les voit, franchement quand on les entend sans les voir, c’est pire...)
(Voyager par les oreilles)