Premier blabla... ou pas!
Alors bon déjà bonjour!
Et puis en préambule, petite-longue note.
Je sais que certains d'entre vous, suite à l'année dernière ont envie de nouvelles d'un coin à 4h30 de décalage.
Et puis d'autres je ne sais pas. Je vous envoie ça comme ça.
Je ne peux vous promettre aucune régularité de tempo ou de contenu, aucune exhaustivité. Je me suis parfois longuement épanchée l'année dernière; en même temps, j'ai passé plus de deux mois toute seule, ça délie l'écrit...
Donc s'il y en a qui préfèrent ne pas surcharger leur boîte aux lettres pendant l'été, dites-le moi ou ne lisez pas ou ne lisez pas tout. Je ne serai absolument pas vexée, dans le contexte actuel, il en faudrait beaucoup pour me perturber.
Donc.
VOL QUI VOLE
Saudi Airlines est une compagnie toute pourrie, ils sont pas sympa.
À l'arrière de l'avion, un espace vide, délimité par des rideaux ouverts, une barre verticale au centre.
Camille me dit: "Regarde, il y a une barre de Pole Dance!"
Ouais c'est ça; dans la salle de prière...
Ceci dit, il y a eu beaucoup d'hommes torse nu qui y ont fait un tour. Ablutions obligent, ils ont bien arrosé les toilettes, on aurait dit une piscine.
Au décollage, il y a une petite vidéo, un genre de travelling avant rapide entre des nuages numériques et un petit texte en arabe où je n'ai compris que le nom d'Allah. Ça donnait une sensation comme "si on se crashe c'est pas grave, on va mourir mais ça sera bien après". Mais bien sûr, parles-en donc aux morts de Malaysian Airlines et à leurs proches...
Sécurité aéroportuaire.
Hommes et femmes séparés en deux files pour le passage des portillons, détecteur de métaux à l'air libre pour les hommes, dans une petite pièce fermée pour les femmes.
L'aéroport de JEDDAH, SA (KING ABDULAZIZ INTL) est tout pourri aussi. Je serais le King Abdulaziz, je serais pas fier que ce pauvre terminal porte mon nom.
Un café
un fast-food,
un duty-free qui ferme à l'heure de la prière (enfin duty-free, duty-free... parfums hors de prix, deux paquets de clopes qui se battent en duel avec trois cigares, de l'alcool complètement volatilisé dans la part des anges, et des dattes également hors de prix, faut croire qu'elles sont bonnes)
des toilettes crado
pas de prises pour recharger quoi que ce soit
bref tout naze quand on attend 5 heures.
On fait un autre aéroport au retour, on croise les doigts; on a 10 heures de transit.
LE CHARME DISCRET DU COLONIALISME
Pour la première nuit vous avez vu la photo.
Désuétude délicate du colonialisme britannique. On avait décidé de s'offrir un peu de confort après le voyage. Aucune déception, grand hôtel, piscine d'eau de mer face à l'océan; le genre de trip qu'on ne peut se permettre qu'à l'autre bout du monde.
Pour boucler la boucle, on refera la même chose pour notre dernière nuit, avant le long trajet. So chic.
PREMIERS PAS
On hésitait question itinéraire, petite ville jolie ou plage en premier. Le sort en a vite été jeté, on a raté notre gare, donc on a pris un bus donc ça sera la plage.
Les gens sont très très gentils, ils font le joli et déconcertant mouvement de tête latéral des indiens.
Ça a l'air très simple de voyager ici.
On mange bien. Les fruits sont à tomber (go mango walk, go mango walk!).
Bref tout ça sent fort bon.
La suite plus tard.
Je me suis laissée aller là, c'est un premier chapitre un peu long je l'admets. D'où mon introduction...
J'espère que vous allez bien.
Je vous embrasse tous.
Valentine